Ce matin très tôt, des dizaines de CRS se sont déployés aux alentours de l’université Paris-8. La raison ? Cinq mois d’occupation par des migrants, originaires notamment d’Afrique de l’Ouest mais aussi du Soudan et de l’Erythrée. 

Cinq mois d’occupation

Il aura fallu plusieurs mois aux forces de l’ordre pour déloger ces centaines de migrants. Depuis le 30 janvier, ils avaient obtenu l’accord de la présidence de l’université pour s’installer dans un bâtiment de Paris-8, situé à Saint-Denis.

« Les salles de cours ont été transformées en dortoirs, des roulements ont été organisés pour les tâches ménagères avec l’aide des habitants et d’étudiants constitués en un collectif ad hoc. Avant de se mettre à l’abri dans l’université, ces migrants, en majorité des jeunes hommes, dormaient dehors dans un campement parisien« , précise Franceinfo.

Des risques sanitaire et de santé publique

Si pendant au début de l’occupation tout se déroulait on ne peut mieux, selon une source proche de l’Agence France Presse (AFP), la décision d’évacuée a été accélérée par la découverte de cas de gale parmi le personnel de l’université. Alors les CRS et autres forces de l’ordre sont venus en masse ce mardi matin, des collectifs de soutien aux migrants leur ont fait face. Ils n’ont alors pas hésité à former des chaines humaines afin de freiner l’avancée des CRS.

Pendant l’occupation, la présidente de l’université, Annick Allaigre, avait transmis à la préfecture de Seine-Saint-Denis une liste de 133 noms de personnes susceptibles d’être régularisées.

La préfecture devra identifier si des membres de la liste sont présents parmi la soixantaine de personnes expulsées mardi matin. « Les migrants et leurs soutiens réclamaient une régularisation collective, une solution exclue par les pouvoirs publics« , précisent les médias.

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