Lundi 19 septembre, les autorités ont organisé une cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, présidée par François Hollande.
Comme souvent, François Hollande s’est voulu empathique, grave et ému.
« Jamais notre pays n’avait été attaqué avec cette ampleur criminelle, avec cette rage destructrice, avec cette cruauté barbare. Voilà pourquoi il était si important que soient entendus les noms, tous les noms », a-il débuté son discours
Comme les mots ne sont pas suffisants dans ces cas là, pour le proches des victimes, le président de la république a annoncé lors de cette cérémonie une refonte du système d’indemnisation des victimes d’attentats. Il a notamment précisé que es ressources du Fonds de garantie seraient « revues » et que l’État « s’en porterait garant dans la durée. »
Une annonce sur laquelle est revenue Juliette Méadel, secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, pour qui « il était aujourd’hui absolument nécessaire de rendre cet hommage qui est un hommage global ». « Ce discours du président répond à un besoin de reconnaissance des victimes d’attentats terroristes, à un besoin de solidarité (…) nous avons été atteints dans notre chair, dans nos valeurs républicaines. La République doit donc rendre cet hommage et manifester ainsi sa solidarité et son soutien ».