Des dizaines de cadavres d’étudiants en théologie ont été découverts sous les décombres d’une église portant le bilan -toujours provisoire- à 1234 morts selon la Croix-Rouge.

Dimanche le vice-président du pays avait annoncé s’attendre à un bilan comptant plusieurs milliers de morts. Les dernières interventions d’officiels ne semblent pas changer la donne. Les équipes de secours avancent lentement et accèdent enfin aux villages les plus isolés cinq jours après le tsunami. Ces équipes, ralenties par les routes coupées, sont fortement dépourvues de matériel lourd.

Lundi, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Unocha) a établi à 191 000 le nombre de personnes ayant besoin d’aide humanitaire d’urgence. Ce chiffre inclut 46 000 enfants et 14 000 personnes âgées. Face à la décomposition des corps du fait du climat, une gigantesque fosse commune pouvant « accueillir » 1300 cadavres est entrain d’être creusée pour faire face aux maladies possibles à Poboya.

Joko Widodo a fini, face à l’ampleur de la catastrophe, par accepter l’aide humanitaire proposée par 18 pays et de nombreuses ONG. Il va falloir ravitailler en urgence des zones très difficiles d’accès. Nourriture, eau, médicaments et carburants seront acheminés par hélicoptère, camion ou dos d’hommes.

Samsinar Zaid Moga, une rescapée de 46 ans témoigne : « Nous n’avons pas beaucoup de nourriture. Nous avons pu prendre seulement ce que nous avions dans la maison. Et nous avons besoin d’eau potable ». Sa sœur, Siti Damra, précise que « Le plus important, ce sont des tentes, parce qu’il a plu et qu’il y a beaucoup d’enfants ici ».

 

 

 

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