Depuis la semaine dernière et les importantes perquisitions au siège du Parti de Gauche, de la France Insoumise et aux domiciles de plusieurs responsables politiques de ces organisations, Jean-Luc Mélenchon ne cesse d’alimenter les tensions entre la presse et lui.
Le député des Bouches-du-Rhône a publié Lundi une vidéo sur Facebook dans laquelle il dénonce une « opération politique contre lui » mené par une « caste qui hurle de joie » composée d’une partie de la police, de membre du corps judiciaires et des médias. Dans cette vidéo il déclare « Comment ne pourrais-je pas avoir le sentiment qu’il y a deux poids deux mesures quand les méthodes appliquées contre nous sont celles appliquées contre le terrorisme et le grand banditisme (…) Il y a une partie de la justice de la police et des médias qui est en guerre contre nous parce que le gouvernement l’a décidé ».
Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a vivement régit sur BFMTV lundi 22 octobre dans la soirée expliquant en avoir « assez de tous ces soupçons qui pèsent sur l’indépendance de la justice » avant d’ajouter « nous ne sommes pas dans un lieu où le complot politique, où la paranoïa doit primer ».
A la suite d’une vidéo de monsieur Mélenchon dans laquelle il qualifiait les journalistes de franceinfos de « débiles » et de « menteurs », de nombreuse société de journalistes ont signé un communiqué commun qui condamne « de la manière la plus ferme les propos outranciers, injurieux et menaçants de Jean-Luc Mélenchon envers la presse. Ces attaques systématiques et sans fondement ne déshonorent que leur auteur ».