L’épisode météorologique qui a secoué l’ensemble du pays a marqué les habitants de l’île de Beauté. Des vagues ultra-violentes ont déferlé sur la côte accompagnée d’un vent très fort de pluie diluviennes. La tempête du nom d’Adrian est l’une des plus fortes de ces dernières décennies. Lundi 30 octobre, l’île était complétement séparée du continent.
Hier dans l’attente de la tempête tous les aéroports de l‘île avaient été fermés par ordre de la préfecture en raison du placement des deux départements en vigilance rouge. Météo France avait annoncé une tempête « d’une ampleur exceptionnelle ». Des vents ont été enregistré à 180km/h arrachant de jeunes arbres. Une mini-tornade s’est même formée renversant une caravane et faisant éclater des vitrines.
Sur RMC, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif du l’Ile de Beauté est revenu sur cette épisode violent : « Sur toute l’île se sont abattues des mini-tornades, des vagues submersives et des pluies torrentielle ». Il a précisé que « C’était la première fois que l’alerte rouge était déclenchée au Sud ».
Il est revenu sur l’état de l’île au lendemain de l’évènement : « La Corse panse ses plaies et le constat risque de découvrir des dégâts particulièrement importants. Le pire a été évité. Il n’y a pas eu de perte humaine, la tempête a fait une dizaine de blessés dont un grave, sans pronostic vital engagé ». L’élu a également tenu à souligné l’attitude des habitants de l’île qui a permis d’éviter de nombreux blessés : « Les insulaires ont respecté les consignes, ils sont restés chez eux et ça a permis d’éviter le pire ».
