Cette loi devait être présentée au printemps dernier mais les évènements à la SNCF ont bousculé le calendrier. « Attendue par tout ce que le pays compte de start-upeurs de la mobilité, d’opérateurs de métros, bus, véhicules partagés, véhicules de transport avec chauffeur (VTC), cars Macron » selon Le Monde, la LOM doit être la clé de la fin du clivage entre la France des périphéries et celle des centres-urbains.

« Ce sont des territoires qui se sentent abandonnés, a expliqué Mme Borne, la ministre des transports, dans un entretien dimanche 25 novembre. Ils sont les victimes du tout-TGV qui a structuré notre politique des transports pendant des décennies (…), qui a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens laissés sans autre solution pour se déplacer. L’objectif de la loi mobilités, c’est de sortir de cette logique-là et d’apporter des réponses concrètes partout. »

L’une des propositions les plus remarquables de la LOM est la couverture de l’intégralité du territoire par l’Autorité organisatrice de la mobilité, l’AOM. Il s’agit de marquer une nouvelle pour dépasser la suprématie des AOM des grandes villes. Après l’éventuelle adoption de la loi toutes les collectivités locales pourront mettre en place une taxe du nom de « versement transport ». Cette taxe permettra aux communes de financer une sortie du tout-voiture.

Cependant de nombreuses communes n’auront pas les moyens -ou les besoins- de créer une AOM. « Il ne s’agit pas de demander à des villages de lancer des lignes de bus régulières, affirme-t-on dans l’entourage de la ministre. Le but est plutôt d’assouplir les règles pour faciliter le covoiturage ou le transport à la demande. Et si, finalement, les collectivités ne se saisissent pas de la compétence d’ici à 2021, les régions prendront le relais ».

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