Selon une carte publiée par l’association Greenpeace, ce jeudi 28 mars, près d’un quart des crèches de Marseille sont exposées à des niveaux de dioxyde d’azote qui dépassent les normes. Les écoles touchées par la pollution se trouvent toutes dans Marseille intra-muros, à l’exception de deux.
La pollution a largement dépassé les 40 microgrammes par mètre cube
Selon une carte publiée ce jeudi par l’association Greenpeace, environ un quart des crèches de Marseille ont été exposées à des niveaux de dioxyde d’azote au-delà des normes légales.
Greenpeace a indiqué que la pollution au dioxyde d’azote a atteint un niveau illégal à moins de 50 mètres de 189 établissements scolaires. Aussi, l’association a relevé que la plus part des écoles se situent dans Marseille intra-muros, à l’exception de deux. Et si on élargit le périmètre à 200 mètres, ce sont au moins 506 établissements (dont 58% dans Marseille intra-muros) qui sont concernés par la pollution de l’air ce jeudi 28 mars. Dans toute la zone autour de Marseille intra-muros, le niveau de pollution au dioxyde d’azote a largement dépassé la norme moyenne annuelle d’émission de 40 microgrammes par mètre cube, d’après Greenpeace.
« créer de toute urgence une zone à faibles émissions [ZFE] »
Pour Greenpeace en tout cas, la découverte d’un tel degré de pollution est un sujet de désolation. « Cette situation est alarmante, d’autant plus que le respect des normes ne garantit pas aujourd’hui l’absence de risques pour la santé », s’est inquiétée Sarah Fayolle, chargée de campagne pollution de l’air et transports à Greenpeace. Pour sa part, Florian Bessière, le référent pollution de l’air et transports à Marseille pour l’association, interpelle sur le fait que « La métropole et la mairie de Marseille ont la responsabilité de protéger nos enfants. Elles doivent créer de toute urgence une zone à faibles émissions [ZFE], qui limite progressivement la circulation des voitures et des camions polluants et fixe un cap de sortie pour le diesel puis l’essence ». Il ajoute que « Les élus locaux doivent mettre le paquet sur le développement des transports en commun et du vélo pour que nous puissions toutes et tous respirer sans danger. ».
En effet, au niveau de Marseille-Province, le trafic routier a été identifié comme la première source de pollution à l’oxyde d’azote. Ce gaz est principalement issu des moteurs diesel.