Masters 1000 de Monte-Carlo : Pierre-Hugues Herbert domine Kei Nishikori

Pierre-Hugues Herbert s’est qualifié ce mercredi pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo en battant le Japonais Kei Nishikori. L’Alsacien devient ainsi le seul athlète français encore en lice après la défaite de Pouille, l’abandon de Tsonga et le forfait de Simon, entre autres.

Pierre-Hugues Herbert est désormais le seul Français en lice au Masters 1000 de Monte Carlo, après l’élimination de Lucas Pouille, l’abandon de Jo-Wilfried Tsonga et le forfait de Gilles Simon, pour ne citer que ceux-là. Ce mercredi, le 49^e joueur au classement ATP a dominé le Japonais Kei Nishikori (6e), finaliste l’an dernier. Pierre-Hugues Herbert a disposé du nippon en deux sets (7-5, 6-4) lors de ce 2^e tour du Masters 1000 de Monte-Carlo.

Une première victoire sur Nishikori

Pierre-Hugues Herbert a régalé le public monégasque. Il n’a laissé aucune chance à Kei Nishikori, qui n’a jamais été en mesure de revenir dans la partie. Très efficace (81%) derrière un faible pourcentage de première balles (58%), l’Alsacien a brillamment repoussé les assauts de son adversaire du jour. Alors que le Japonais peinait à convertir la moindre de ses dix balles de break, Pierre-Hugues Herbert lui s’est montré intraitable sur ses terres (67%).

« Je suis super heureux, c’est la première fois que je gagne contre Nishikori. J’ai fait un super match », s’est réjoui Herbert à l’issue de son superbe deuxième match dans ce tournoi. En effet, le protégé de Fabrice Santoro n’avait jamais battu le Japonais en trois confrontations. Désormais c’est chose faite et il peut continuer la compétition avec l’objectif d’atteindre la finale.

« Je ne serai pas favori »

Mais il va falloir d’abord se défaire du Croate Borna Coric (13e) en huitième de civile. Après avoir brillamment éliminé, la veille, l’Espagnol Fernando Verdasco (38^e) en 6-4, 6-4 et aujourd’hui le Japonais Kei Nishikori (13^e) en 7-5, 6-4, Pierre-Hugues Herbert peut y croire. Mais en bon numéro 49 du classement ATP, il ne veut pas s’emballer trop vite : « Je ne serai encore pas forcément le favori ! ».