Les tarifs réglementés d’Engie devraient reculer de 6,7% le 1er juillet, en raison d’une forte baisse des cours mondiaux du gaz depuis, selon un projet d’arrêté du gouvernement dévoilé vendredi par Les Echos. Le gouvernement souhaite en outre lisser les variations sur le second semestre pour anticiper une hausse des cours à l’approche de l’hiver.

« plusieurs grands projets de gaz naturel liquéfié en production en Russie, en Australie et aux États-Unis »

Alors qu’ils sont lourdement affectés par la hausse du prix de l’électricité depuis le 1er juin, les Français peuvent se réjouir de la baisse à venir des tarifs du gaz. Un projet d’arrêté du gouvernement, dont Les Echos se sont procuré une copie ce vendredi, prévoit une diminution des tarifs réglementés d’Engie. Ce en raison de la forte baisse des cours mondiaux du gaz observée depuis la fin de l’année dernière. Cette baisse des cours mondiaux s’explique par le fait que « plusieurs grands projets de gaz naturel liquéfié sont entrés en production en Russie, en Australie et aux États-Unis ces derniers mois alors que la demande a progressé moins vite que prévu, notamment en Chine et en Europe où l’hiver a été relativement doux », note Thierry Bros, de l’Oxford Institue for Energy Studies.

Il faut rappeler que le gouvernement avait décidé en décembre dernier, au plus fort du mouvement des « Gilets jaunes », de fixer à l’avance pour l’ensemble du premier semestre 2019 les tarifs réglementés du gaz. Les 4,3 millions de foyers devaient donc profiter d’une série de baisses mensuelles : -1,9 % en janvier, -0,73 % en février, stabilité en mars, -1,91 % en avril, -0,6 % en mai et -0,45 % en juin. Ces réductions n’ont pas été aussi fortes que celle des prix de marché, ce qui explique le rattrapage et la forte baisse prévus le 1er juillet (6,7%).

Le gouvernement prévoit un « lissage » au second trimestre

Toujours selon Les Echos, le gouvernement souhaite en outre lisser les variations sur le second semestre car il anticipe une hausse des cours à l’approche de l’hiver. Ainsi, le projet d’arrêté prévoit, à titre indicatif, une baisse de 0,4% en août, une stabilité en septembre et une nouvelle baisse de 0,5% en octobre avant une remontée des tarifs (+2,2% en novembre et +1,3% en décembre). Sans ce « lissage », les tarifs auraient chuté de près de 13% en juillet mais auraient ensuite rebondi de près de 5% en octobre et en novembre, précise Les Echos.

Les informations fournies par Les Echos n’ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

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