L’économie française se porte bien, malgré la stagnation en zone euro. Selon le dernier communiqué du cabinet Markit publié le jeudi 24 octobre, l’indice composite a bondi entre septembre et octobre passant de 50,8 à 52,6. Ce qui illustre une accélération de l’activité dans le secteur privé pour le début de cet automne.

Le secteur privé tiré par l’industrie

La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis continuent de plomber l’économie mondiale. La situation de la zone euro est très précaire, notamment en Allemagne. Pourtant en France, la croissance de l’activité du secteur privé s’est redressée en octobre pour atteindre son plus haut depuis deux mois, rapporte un indicateur publié ce jeudi 24 octobre par le cabinet IHS Markit. L’indice composite a bondi entre septembre et octobre passant de 50,8 à 52,6 illustrant une accélération de l’activité dans le secteur privé pour le début de cet automne.

Cette légère embellie du secteur privé s’explique en partie par un redressement du secteur industriel tricolore. « Cette forte expansion de l’activité globale a résulté d’un léger rebond de la production manufacturière, celle-ci ayant ainsi enregistré sa plus forte hausse depuis quatre mois » précise Markit. D’après les calculs du cabinet, l’indicateur qui prend en compte l’activité de l’industrie manufacturière en France a légèrement augmenté passant de 50,1 en septembre à 50,5 en octobre. Rappelons qu’un indice supérieur à 50 signale une expansion de l’activité, tandis qu’un indice inférieur à cette limite signifie une contraction.

Hausse des nouvelles affaires et de la création d’emplois

Dans les services, la conjoncture est toujours favorable. L’indice qui mesure l’activité dans le tertiaire monte ainsi à 52,9 en octobre contre 51,1 en septembre, soit un plus haut depuis deux mois. Par ailleurs, les entreprises françaises ont enregistré une hausse des nouvelles affaires. Cette augmentation est liée à une reprise des ventes à l’export au début du mois de septembre. « Les nouvelles commandes en provenance de l’étranger ont en effet augmenté tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services » souligne Markit.

Au niveau de l’emploi, les entreprises françaises continuent d’embaucher à un rythme relativement élevé. Le cabinet indique que « Le taux de création de postes s’est en outre légèrement redressé par rapport au mois dernier, les embauches s’étant accélérées dans les deux secteurs étudiés ». En 2019, les économistes de l’Insee anticipent 250.000 créations d’emplois et un chômage de 8,5% avant la fin de l’année. Mais en 2020, l’organisme Coe Rexecode prévoit une chute des créations d’emplois à 77.000.

Un contraste avec la zone euro

Pendant que l’économie française fait preuve d’une santé de fer, celle de la zone euro est en proie à des difficultés. L’indice composite PMI du cabinet Markit a gagné seulement 0,1 point entre septembre et octobre passant de 50,1 à 50,2. Il faut noter que, si le secteur des services se maintient à un niveau favorable (51,8), l’industrie manufacturière continue toujours de souffrir.

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