Le ministre de la Santé Olivier Véran s’oppose à la réouverture des commerces, qui à son avis, peuvent conduire à un relâchement sanitaire couteux.
Mardi le 17 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé le début de décroissance de l’épidémie en France. Cependant, il s’oppose à la reprise des commerces dont la réouverture des marchés, des magasins et notamment le Black Friday. « Nous avons commencé la décroissance de l’épidémie. Cela ne veut pas dire que nous avons vaincu le virus ou que l’épidémie serait terminée, ça veut dire que nous sommes toujours en phase de circulation active importante du virus mais que nous sommes en train de reprendre le contrôle sur la dynamique de l’épidémie« , a déclaré Olivier Véran à RMC/BFMTV.
Le ministre a précisé que les efforts énormes qui ont été fournis pour freiner la propagation du virus, ont commencé à porter fruits. Cependant il a précisé que nous sommes loin de vaincre l’épidémie et qu’un simple relâchement peut tout détruire. « C’est en train d’aller mieux, vos efforts sont en train de payer, il ne faut surtout pas les arrêt« , a déclaré le ministre de la Santé.
Olivier Véran s’est montré très prudent face à l’appel à la réouverture des commerces dits « non essentiels » et a expliqué qu’il n’a pas tous les éléments pour pouvoir donner une réponse favorable à cette demande. Ainsi, il a expliqué qu’il n’est pas non plus capable de donner une date précise pour la fin du confinement. « Je souhaite que les commerces puissent rouvrir le plus tôt possible dans des conditions sanitaires qui permettent d’assurer la sécurité des Français (…) au moment où nous aurons déjà suffisamment fait baisser la pression épidémique pour être sûrs que nous ne serions pas obligés de les refermer en catastrophe. Ce que nous voulons c’est de permettre évidement aux Français de passer des fêtes de Noël, du Nouvel An, des vacances (…) en famille, mais je ne peux pas vous donner de date de fin du confinement », a expliqué le ministre », a expliqué le ministre.
