L’ancienne numéro un mondial s’est inclinée au troisième tour du premier Grand Chelem de l’année 4-6, 6-3, 7-6. La faute à sa jeune adversaire, Amanda Anisimova, pleine de cran.
Naomi Osaka espérait à n’en point douter une meilleure issue pour son retour à la compétition cette saison, des mois après son retrait du tennis en raison de ses problèmes de santé mentale. Mais sa confrontation attendue avec Ashleigh Barty en huitièmes de finale de l’Open d’Australie (OA) n’aura finalement pas lieu. Son tournoi australien s’est achevé ce vendredi par une note décevante pour une championne de son envergure, même si elle n’a guère voulu l’admettre plus tard en conférence de presse.
La Japonaise battue 4-6, 6-3, 7-6 par Amanda Anisimova, aura en effet eu de balles de match au troisième set. Sans succès. Puisqu’au lieu d’achever son adversaire, la quadruple vainqueure de GC a œuvré de maladresse, commettant deux fautes directes lors de ces échanges décisifs. La faute certainement à un corps éprouvé par ce combat intense entre les deux joueurs.
Anisimova de retour
La suite a été fatale pour Osaka, défaite à l’occasion d’un super tie-break plein de suspens. Une partie dont le déroulé a reflété un regain de confiance de la part d’Anisimova, ragaillardie par les deux balles de match sauvées. L’Américaine de 20 ans projetée au-devant de la scène en 2019 grâce à un parcours remarquable à Roland-Garros a montré à son vis-à-vis qu’il fallait compter sur elle pour l’avenir du tennis. L’ancienne demi-finaliste du tournoi parisien contrarie les plans d’Osaka et se hisse ainsi en deuxième semaine de l’OA. L’occasion de s’offrir un choc avec l’actuelle patronne du circuit Ashleigh Barty au prochain tour.
Un rayon de soleil dans la vie de ce prodige de la balle jaune qui a eu le malheur de perdre son père de coach au moment de son éclosion il y a trois ans. La numéro 60 devrait d’ailleurs grappiller quelques places au classement au terme de son tournoi.
Osaka désillusionnée
Pour Osaka en revanche, championne en titre de l’OA et par ailleurs spécialiste de la surface dure, c’est la dégringolade. Elle devrait chuter à la 84e place mondiale au classement WTA au terme du GC inaugural de la saison, le 31 janvier. Ce n’est pas la meilleure façon de revenir après sa longue pause. Mais la joueuse la mieux rémunérée de l’année écoulée au classement Forbes, parie sur sa volonté pour rebondir.