Dans la nuit du 1er août au 2 août, deux avions ont atterri à Paris-Roissy Charles de Gaulle, transportant 262 personnes évacuées de Niamey, au Niger. Cette opération fait suite au coup d’État mené par des militaires, renversant l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier. Parmi les évacués se trouvaient des Français ainsi que des ressortissants d’autres pays, dont des Portugais, des Belges, des Ethiopiens et des Libanais.
262 personnes en provenance de Niamey, au Niger, ont été évacuées à Paris-Roissy Charles de Gaulle, dans la nuit du 1er août au 2 août, à bord de deux avions.
La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré que la quasi-totalité des passagers débarqués du premier avion étaient des ressortissants français, mais on y trouvait également des Portugais, des Belges, des Ethiopiens et des Libanais. Le deuxième vol transportait des Français, des Nigériens, des Allemands, des Belges, des Canadiens, des Américains, des Autrichiens et des Indiens.
Environ 600 Français souhaitent quitter le Niger, sur les 1 200 enregistrés sur les listes consulaires à Paris. Les autorités ont prévu de clore l’opération à la mi-journée du mercredi, avec quatre avions de rapatriement prévus. Cependant, l’évacuation des militaires français postés au Niger n’est pas envisagée pour le moment, selon l’état-major des armées françaises.
La décision d’évacuer les ressortissants français du Niger a été prise en raison de la situation à Niamey, où des violences ont eu lieu contre l’ambassade de France et où l’espace aérien a été fermé, empêchant ainsi les compatriotes de quitter le pays par leurs propres moyens. Cette mesure a été prise après l’annonce du coup d’Etat mené par le général Abdourahamane Tiani le 26 juillet, qui avait entraîné des manifestations pro-putschistes devant l’ambassade de France à Niamey.