Un mois après l’incident de Parkland qui avait fait 17 victimes, les Etats-Unis sont à nouveau confrontés à la violence en milieu scolaire. Une fusillade a éclaté au lycée Great Mills, dans le Maryland.
Dans un contexte déjà tendu à la suite de la fusillade mortelle dans un lycée de Parkland, le débat autour du port des armes à feu a été ravivé par nouvel incident. Le 21 mars, un jeune homme de 17 ans a ouvert le feu sur les élèves de son lycée. Plusieurs victimes sont à déplorer : une lycéenne, ex-petite amie de l’agresseur, est encore hospitalisée pour des blessures « potentiellement fatales », a indiqué un policier. Un autre lycéen, touché par balle, est dans un état stable.
L’auteur des faits, Austin Rollins, a quant à lui été tué dans la fusillade. Il est arrivé quelques minutes avant le début des cours de la matinée. Les élèves ont par la suite été évacués, avant d’être récupérés par leurs parents.
Cette fusillade est intervenue quelques jours seulement avant la grande marche organisée le 24 mars. Cette mobilisation, « Marche pour nos vies », aura pour but de faire entendre la voix des lycéens. Les survivants de la fusillade de Parkland en sont à l’origine. Emma Gonzalez, rescapée de cette fusillade, en est le porte-parole. Elle invite tous les lycéens américains à manifester contre la prolifération des armes à feu.
Après la médiatisation de l’incident du lycée Great Mills, on pouvait lire sur son compte Twitter : « Nous sommes avec vous, lycéens de Great Mills, ensemble nous pouvons empêcher que ça ne se produise encore ».
Larry Hogan, gouverneur républicain du Maryland s’est également exprimé : « Aucun parent ne devrait jamais avoir à s’inquiéter en déposant ses enfants à l’école le matin ».
Les Etats-Unis sont fréquemment le théâtre de fusillades sanglantes. Les plus marquantes, celle du lycée Columbine en 1999 et celle de Sandy Hook, une école primaire où une vingtaine d’enfants âgés de 6 à 7 ans avaient trouvé la mort.
La manifestation « Marche pour nos vies » se déroulera dans les quatre coins du pays, afin de faire entendre raison sur le contrôle des armes à feu. A Washington, elle se terminera devant un lieu symbolique : la Maison Blanche.