C’est l’actualité du moment concernant la sécurité routière. Depuis peu, les routes secondaires (nationales, départementales et routes non séparées) subissent une réduction de la vitesse maximale autorisée. En effet, on passe de 90 km/h à 80 km/h. Et ça coince du côté de certains. 

300 à 400 vies sauvées par an ?

Depuis plusieurs mois, cette annonce était redoutée par les automobilistes. La voilà maintenant entrée en vigueur. Désormais, toutes les routes secondaires (routes à double-sens, sans séparateur central) limitée jusque-là à 90 km/h, sont limitées à 80 km/h.

Selon la Sécurité Routière, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central – limitée à 90 km/h – permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an. « Cette portion du réseau routier est celle sur laquelle les accidents mortels sont les plus fréquents : en 2016, plus de la moitié de la mortalité routière (55 %), soit 1 911 personnes tuées, est survenue sur les routes bidirectionnelles hors agglomération, majoritairement limitées à 90 km/h », peut-on lire sur son site internet. Cet abaissement de la vitesse sera effectif à compter du 1er juillet prochain.

Pas encore appliqué, mais déjà contesté

Alors que l’on parle de la survie de 300 à 400 personnes par an, deux associations vont déposer un recours devant le Conseil d’État contre ce décret. Selon ces associations, le texte porte atteinte au principe d’égalité, en visant principalement les zones rurales.

Les avocats de ces associations dénoncent un décret qui porte atteinte au principe d’égalité en France, car il s’applique essentiellement dans les zones rurales. « Celles qui, déjà enclavées, subissent de fortes contraintes liées à l’éloignement de tous les services au quotidien », ont-ils expliqué

 

 

 

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