Ce jeudi 23 mai, l’opérateur français Orange a démenti les informations selon lesquels il préparait la cession d’une bonne partie de ses infrastructures réseaux. L’opérateur télécom a indiqué qu’il n’a jamais nourri un tel projet et que, bien au contraire, il réfléchissait à la maximisation de la valeur de ces tours mobiles.

Une potentielle cession « monumentale » révélée par TMT Finance

Le leader français des télécoms Orange s’est porté en faux ce jeudi contre une information publiée par TMT Finance, selon laquelle le groupe voulait s’engager dans un processus de vente de participations dans ses tours mobiles et son réseau de fibre en Europe. Selon la publication spécialisée, le numéro un français des télécoms a mandaté la banque américaine JPMorgan en vue de l’accompagner pour une potentielle cession « monumentale » d’une bonne partie de ses infrastructures réseaux. TMT Finance précise qu’à l’issue d’une revue de ses infrastructures engagée depuis plusieurs mois, l’opérateur historique envisage de céder une participation minoritaire dans ses tours mobiles.

En outre, une opération similaire portant cette fois sur son réseau fibre pourrait intervenir dans un deuxième temps, selon TMT Finance qui estime que la cession des réseaux fibres et les tours d’Orange sur le seul périmètre de la France vaudrait entre huit et 10 milliards d’euros.

« Les tours sont notre meilleure assurance-vie »

Orange fait savoir qu’il n’a jamais eu de telles intentions. « Aucun processus de ce type n’est engagé », a déclaré ce jeudi soir un porte-parole de l’opérateur français. Mais ce démenti ne remet pas en cause l’existence réelle d’un appétit des investisseurs pour les actifs d’infrastructures télécoms du groupe Orange. Comme ses concurrents, Orange s’interroge d’ailleurs sur la monétisation et l’optimisation de l’utilisation de ses infrastructures.

Mardi 21 mai, devant les actionnaires du groupe réunis pour l’assemblée générale d’Orange, le PDG Stéphane Richard a fixé parmi les priorités du groupe, la réflexion sur une monétisation des réseaux. Il a souligné que « L’appétit actuel des fonds d’infrastructure révèle bien la valeur intrinsèque des réseaux télécoms », avant d’assurer : « Je suis convaincu que nos dizaines de milliers de tours, que nos millions de kilomètres de fibre optique sont notre meilleur assurance-vie dans le monde numérique de demain ».

Un an après les denier rebondissements de l’affaire, Korek (Irak) et Orange, le groupe de télécommunication joue de malheur face à la désinformation.

 

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