Dimanche à 9h15, à Oita (sud du Japon), le XV de France va à nouveau croiser la route du pays du Galles. Les Gallois ne se sont inclinés qu’une fois lors de leurs huit dernières confrontations avec les Français. Mais Jacques Brunel, qui en a perdu deux, estime que « Chaque match a son scenario et sa vérité ».
Jacques Brunel, même pas peur des Gallois !
L’équipe de France enchaîne les déconvenues contre le XV du Poireau, depuis 2011. Cette année-là, a eu lieu la seule confrontation entre Français et Gallois lors d’une Coupe du monde de Rugby. C’était en demi-finale, en Nouvelle-Zélande, vainqueur de la compétition. La jeune équipe du XV du Poireau emmenée par les George North, Jamie Roberts et autres Sam Warburton avait battu les Bleus 9 à 8. Après cette victoire, les Gallois ont remporté sept autres matchs, dont deux sous le sélectionneur national actuel.
Lors de sa conférence de presse ce vendredi, Jacques Brunel a insinué que les statistiques ne donneront pas la victoire aux Gallois dimanche à Oita. « Je ne crois pas, même si on a perdu sept des huit derniers matches contre eux. Personnellement, depuis ma prise de fonction, j’en ai perdu deux. Mais à la sortie de ces deux défaites, je n’ai jamais senti que l’équipe avait des doutes quant à sa capacité à rivaliser avec les Gallois. Chaque match a son scénario et sa vérité. Là, on s’attend à un match identique à ce qu’ils proposent à chaque fois ».
« Je ne les vois pas changer de stratégie contre nous. On s’y est préparés »
Jacques Brunel croit avoir déjà trouvé la clé de la rencontre : « Ils s’appuient sur un rideau défensif très fort, des individualités de qualité, et sur leur capacité à mettre beaucoup de pression sur l’adversaire. C’est en renvoyant systématiquement les Australiens dans leurs 22 m en début de match qu’ils ont gagné leur premier match dans cette Coupe du monde. Je ne les vois pas changer de stratégie contre nous. On s’y est préparés. Comme on sait aussi qu’on aura des opportunités », a déclaré le sélectionneur du XV de France. Toutefois, il est conscient de la qualité et de la force de l’adversaire. « Après, les Gallois sont beaucoup plus en confiance que nous, ils ont un classement bien meilleur, une régularité indéniable, donc ils sont favoris. Nous sommes dans la position de l’outsider, c’est normal, mais ça ne nous empêche pas de croire à fond en nos chances. », a-t-il ajouté.