Le club de la capitale pâtit grandement de la crise du coronavirus. En témoigne une baisse drastique des recettes de 95 millions d’euros sur l’ensemble de l’année écoulée, selon les chiffres du cabinet Deloitte.
L’économie est aux abois un peu partout dans le monde en ces temps de Covid-19. Le secteur sportif n’est pas épargné. Le football business habitué à faire la pluie et le beau temps grâce aux milliards qu’il génère est désormais contraint à la diète. En France, le PSG vitrine la Ligue 1, n’y échappe pas. Le cabinet Deloitte révèle que le finaliste de la dernière édition de Ligue des champions a dû faire l’impasse sur au moins 95 millions d’euros en ce qui concerne l’exercice 2019-2020. En cause : une chute vertigineuse des revenus du fait de l’activité commerciale au ralenti. Paris privé depuis l’été 2019 de son généreux sponsor QTA (Qatar Tourism Authority) sous pression des gendarmes du fairplay financier, se retrouve avec des pertes de 64,8 millions d’euros au plan commercial. Chiffre à rajouter aux conséquences économiques de l’arrêt prématuré du championnat et aux revenus de droits télé en berne. Le club francilien se retrouve de fait, à en croire Deloitte, à la 7e place des plus riches écuries du foot dans le monde, perdant deux places par rapport au dernier classement.
Une baisse générale
Toujours en tête de ce prestigieux classement, le FC Barcelone n’en reste pas moins impacté par la crise du covid, avec 125 millions d’euros de revenus perdus. Il est talonné de près par le Real Madrid dont les pertes se limitent à 42 millions d’euros seulement. Manchester United doit lui compter avec un trou de 131 millions d’euros dans la trésorerie. Le club détenu par les Glazers, le plus frappé du top 20 mondial, cède par ailleurs sa troisième place de plus riche de la planète aux Allemands du Bayern Munich. Lesquels n’ont perdu que 4 % de leurs revenus, soit 26 millions d’euros. Le club bavarois peut se réjouir de s’être à nouveau hissé sur le toit de l’Europe, et d’avoir vu la Bundesliga allée jusqu’au terme, contrairement à son homologue de la Ligue 1.
Everton et le Zénith Saint-Pétersbourg sont les seuls de liste à pouvoir brandir des chiffres au vert au terme de 2020. Les Russes peuvent même se targuer d’avoir réalisé des bénéfices concernant à la fois la billetterie, les droits TV et les revenus commerciaux.