Quelques semaines après la réélection de la chancelière Angela Merkel, l’Allemagne a vécu un week-end meurtrier, après une série d’événements particulièrement éprouvants.
Comme aux quatre coins du monde, nombreuses sont les personnes profitant des bonheurs du week-end. Samedi dernier, dans l’après-midi, la paisible ville de Münster, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a été frappée en plein cœur. Une camionnette conduite par un déséquilibré a délibérément foncé dans la foule, faisant deux morts, et une trentaine de blessés sur son passage.
Très émus et choqués par cette dramatique attaque, les Allemands apprennent avec stupéfaction qu’un attentat a été déjoué le lendemain. C’est le journal Die Welt qui a annoncé que la police de Berlin avait arrêté six personnes, âgées de 18 à 21 ans. Elles sont suspectées d’avoir voulu organiser des attaques au couteau contre des participants du grand marathon de Berlin.
« En amont du semi-marathon de Berlin, nous avons eu certaines indications que les personnes interpellées, âgées de 18 à 21 ans, pourraient être impliquées dans des préparatifs en vue d’un acte violent en lien avec cette manifestation », ont indiqué la police et le parquet de la ville dans un communiqué.
La nouvelle s’est vite répandue, et la population allemande s’est demandée si elle n’était pas de nouveau victime du terrorisme. D’après les éléments connus en début de semaine et l’enquête menée par la police, le responsable du drame de Münster n’avait lui aucun lien avec une organisation terroriste, ni islamiste, ni d’extrême droite.
Partout en Europe, les forces de l’ordre restent plus que jamais mobilisées et attentives à la question du terrorisme. Bien que la police ait confirmé que le conducteur de la camionnette n’avait aucune relation avec une mouvance particulière, cet événement rappel aux allemands l’attaque au camion-bélier, qui avait couté la vie à plusieurs personnes en décembre 2016. L’assaillant, Anis Amri, a tué douze personnes en les fauchant sur le marché de Noël.