La Coupe du monde de rugby 2023, qui a lieu en France du 8 septembre au 28 octobre, devrait faire l’affaire de nombreux acteurs de l’économie nationale. Parmi lesquels les hôtels, restaurants, commerces et entreprises.

La France accueille, du 8 septembre au 28 octobre, la Coupe du monde de rugby 2023. Les rencontres auront lieu dans neuf villes. A savoir Saint-Denis (Stade de France), Toulouse (le Stadium), Nice (l’Alliance Riviera), Marseille (l’Orange Vélodrome), Bordeaux (le Matmut Atlantique), Nantes (La Beaujoire), Lille (le stade Pierre-Mauroy), Lyon (le Parc OL) et Saint-Etienne (le stade Geoffroy-Guichard).

Plus de 500.000 supporters étrangers attendus

Plus de 500.000 supporters étrangers sont attendus dans toute la France durant la compétition. A ceux-là s’ajoutent les Français amoureux de la balle ovale, qui profiteront de cette occasion pour faire des achats et du tourisme également. L’engouement général fera le bonheur de nombreux acteurs économiques de l’Hexagone. Au premier rang desquels figurent les hôtels. Comme pour tous les évènements sportifs, les établissements hôteliers vont renflouer leurs caisses entre le 8 septembre et le 28 octobre.

Les établissements hôteliers en fête

On note en particulier une hausse considérable du prix des chambres. D’après une étude de Kayak, qui compare les tarifs entre le 8 et le 28 octobre 2023 par rapport à la même période en 2022, les prix ont grimpé de 9% sur un an à Paris. Ils s’élèvent en moyenne à 232 euros la nuit pour deux personnes dans une chambre d’hôtel de n’importe quelle catégorie d’étoile. À Marseille, qui accueille de grandes affiches, le prix de la nuit atteint les 1500 euros.

Hausse des locations Airbnb

Chez les particuliers aussi les tarifs d’hébergement exposent en raison de la hausse des réservations. On enregistre par exemple un prix médian de la nuit à 120 euros dans les logements d’Airbnb. Certains hôtels ou hébergements vont même renflouer les caisses plus longtemps que d’autres. En effet, les supporters de grandes équipes comme la Nouvelle-Zélande (qui vise le trophée) comptent rester 23 jours en moyenne en France. Contre 11 pour les supporters de l’Afrique du Sud, pourtant championne du monde en titre.

Vente de gadgets, de boisson, de fumigènes

Les entreprises du secteur de la restauration et les commerces vont également faire du chiffre. Les commerces, notamment, vendent de nombreux articles liés à la Coupe du monde, dont des maillots, popcorns, fumigènes, de la boisson, des casquettes et divers gadgets. Du côté des groupes partenaires de l’évènement (fournisseurs ou supporters officiels), il y a aussi de quoi se réjouir. Capgemini, Société Générale, GMF, Orange, SNCF, TotalEnergies, Vivendi ou encore RATP peuvent espérer empocher des recettes supplémentaires non négligeables.

2,4 milliards d’euros de retombées économiques

Enfin, les transporteurs auront leur part du gâteau. On pense aux opérateurs TGV, minibus et taxis à la demande. Pour ce qui concerne les compagnies aériennes, on note depuis plusieurs semaines une forte hausse des prix jusqu’à 29% pour une place sur un vol en France. Plus globalement, la Coupe du monde de rugby 2023 devrait rapporter près de 2,4 milliards d’euros à l’Hexagone, d’après le comité d’organisation. En 2019, au Japon, le tournoi avait généré 2,54 milliards d’euros.

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